Suite au refus exprimé par la CUS, le syndicat a appelé à une heure de grève le 28 avril après-midi tout en annonçant d’autres actions si satisfaction ne lui est pas donnée.
Selon le syndicat, la politique menée par la ville conduit à des dysfonctionnements importants dans les mairies de quartier, pouvant aller fréquemment jusqu’à leur fermeture en cas d’absence d’un membre de leur personnel. Ces problèmes ne sont pas niés par la CUS, qui explique qu’un audit interne a été mené afin de mettre en corrélation les missions des mairies de quartier et les moyens humains que la collectivité a décidé de leur attribuer.
Les conclusions de cet audit ont été transmises aux syndicats. Il en ressort que, grâce à un changement des horaires d’ouverture notamment, il est tout à fait possible de remplir les missions dans de bonnes conditions, souligne Robert Hermann, premier adjoint au maire.
L’élu constate par ailleurs des tensions dans le climat social dans les collectivités en général, mais ne voit pas, dans le court arrêt de travail du 28 avril, une remise en cause des pratiques de concertations sociales systématiques instaurées par l’équipe municipale strasbourgeoise.
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