Considérant que la ville de Reims avait pris du retard dans sa politique de propreté, la nouvelle municipalité a décidé de mettre le paquet sur cette question. Des mesures particulières vont être adoptées courant 2010, telles que l’achat de 4 balayeuses aspiratrices supplémentaires qui opéreront dans les quartiers périphériques, et le recrutement de 16 agents qui viendront compléter un effectif composé aujourd’hui de 90 agents à temps plein et 21 contrats aidés. Le contrôle des prestataires privés sera par ailleurs renforcé, de même que l’amplitude et la fréquence des interventions hors centre-ville.
Mais c’est surtout en termes de prévention et de répression que ce plan entend marquer une avancée significative en matière de propreté. La sensibilisation de la population s’effectuera par voie d’affichage sur un ton qui se veut décalé. Exemple : Rex sait rapporter sa balle mais pour ramasser sa crotte il a encore du mal. Une fois la population dûment rappelée à ses devoirs, les actes d’incivilité seront davantage sanctionnés qu’auparavant : déjections canines, bacs ou sacs-poubelles laissés sur le trottoir en dehors des heures de collecte, dépôts d’ordures sauvages…
Un peu plus de 3 millions d’euros d’investissement et de fonctionnement
Pour atteindre cet objectif, la ville de Reims va créer une brigade environnementale à plein temps au sein de la police municipale. Forte de quatre hommes, elle aura le pouvoir de verbaliser les contrevenants. Cette brigade existait déjà, mais n’était pas affectée à 100 % à ce type de tâche. Elle disposera en outre de moyens accrus, comme des véhicules d’intervention.
Au total, le plan « Reims ville propre » coûtera un peu plus de 3 millions d’euros d’investissement et de fonctionnement en 2010 à la commune et à l’agglomération.
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