Collectivité et population s’impatientaient, les compagnies d’assurance attendant cet arrêté pour débloquer les fonds. Il était temps, je commençais à être en colère après les services de l’Etat qui ont vraiment tardé à se prononcer, indique Jean Guillo.
Cette procédure était néanmoins inévitable car, contrairement à la Vendée et la Charente-Maritime qui avaient été classées en vigilance rouge par Météo France à l’approche de la tempête, la Loire-Atlantique avait été placée en alerte orange.
Au total, 34 communes en Loire-Atlantique ont déposé un dossier pour obtenir cette reconnaissance mais seulement quelques-unes en bénéficieront pour l’instant. Le cas de plusieurs d’entre elles sera réexaminé ultérieurement. La commune des Moutiers-en-Retz est sans doute celle qui a le plus souffert de la tempête dans le département avec, pour la seule collectivité, des dégâts estimés à 3 millions d’euros : ils concernent notamment la petite route du port du Collet qui a a été littéralement emportée par les flots. S’y ajoutent la détérioration de nombreuses maisons d’habitants.
Mais Jean Guillo ne se fait pas d’illusion : à la prochaine conjonction d’un phénomène associant vents forts et marée à fort coëfficient, le même scénario se reproduira sur un territoire dont une bonne partie a été gagnée sur d’anciens marais, surtout dans un contexte d’élévation du niveau des océans.
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