« Les villes-centres sont vraiment à la peine : elles sont plus sollicitées pour les charges, leur population est moins riche que celles des communes alentour, et pourtant elle doit payer plus d’impôts ; résultat, les centres se vident au profit des communes périphériques », constate Jacques Lamblin, député-maire UMP de Lunéville (Meurthe-et-Moselle, 20 000 hab.) et administrateur de Villes de France, qui vient de publier une étude sur les moyens financiers des agglomérations moyennes.
Menée sur l’exercice 2013 par le cabinet Ressources consultants finances pour le compte de l’association d’élus, l’étude porte sur 146 EPCI rassemblant en moyenne 85 000 habitants répartis entre une ville-centre de 37 000 habitants et de communes périphériques de 2 260 habitants (la plupart étant des communautés d’agglomération comptant entre 50 000 et 150 000 habitants).
Des habitants plus pauvres payant plus d’impôts
De manière générale, l’étude montre que le revenu moyen des populations est plus ...
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