Une circulaire est venue éclaircir la nouvelle loi sur le travail du dimanche. Elle précise que la loi laisse aux élus locaux toute autorité pour juger de la réalité économique et sociale sur le territoire des communes concernées par une fréquentation de fin de semaine importante. Il revient aux seuls élus locaux l’initiative de demander au préfet le classement de tout ou partie d’un territoire dès lors que les critères prévus par le législateur leur semblent remplis.
Par ailleurs, les communes touristiques et thermales et les zones de fréquentation touristiques déjà classées le resteront sans formalité nouvelle. Les établissements ayant pour activité principale une activité de vente au détail dans ces zones pourront ouvrir sans avoir à demander d’autorisation.
Pour les agglomérations importantes concernant plus d’un million d’habitants et dès lors qu’il existe une habitude de consommer le dimanche, le préfet peut, sur demande du conseil municipal, définir un périmètre d’usage de consommation exceptionnel à l’intérieur duquel les commerces pourront solliciter des dérogations au repos dominical.
La circulaire est accompagnée de fiches explicatives. Celle relative aux dérogations préfectorales dans les communes ou zones touristique rappelle que, comme précédemment, pour figurer sur la liste des communes d’intérêt touristique ou thermale établie par le préfet, les communes doivent accueillir pendant certaines périodes de l’année une population supplémentaire importante en raison de leurs caractéristiques naturelles, artistiques ou historiques. D’autres communes pourront être définies comme des zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente.
L’autre fiche traite spécialement des périmètres d’usage de consommation (PUCE) qui sont délimités dans les unités urbaines de plus d’un million d’habitants. Ils sont caractérisés par des habitudes de consommation dominicale, l’importance de la clientèle concernée et l’éloignement de celle-ci de ce périmètre.