«Le programme avait pris du retard, désormais il décolle, on le voit notamment au travers du changement de perception des habitants dans les quartiers maintenant que les bâtiments sortent de terre», a souligné Pierre Sallenave, le directeur général de l’Anru, lors de la présentation du dernier rapport d’activité de l’Agence le 11 septembre.
Ainsi au 31 décembre 2008, le programme global 2004-2013 était financièrement engagé à 36%. Environ 18.000 logements sont livrés, sur les 123.000 à réaliser.
Les mécanismes de paiement de l’Anru ont été récemment modifiés, ce qui a permis une accélération des versements aux collectivités. Ainsi fin août les paiements étaient en accélération de 62% par rapport à l’année précédente.
La réforme à venir de la délégation de compétence de l’Anru à ses délégués locaux, en ce qui concerne les paiements et la gestion des avenants, mise en oeuvre à compter du 1er janvier 2010, devrait aussi faciliter le traitement des dossiers, unanimement dénoncé pour sa longueur.
Le plan de relance a permis de faire bénéficier 211 communes de crédits supplémentaires : 181 millions d’euros concernent des projets en Ile-de-France, région dans laquelle les retards sont les plus forts, et 169 millions ont été affectés aux autres régions.
Enfin le programme national de requalification des quartiers anciens dégradés, qui sera conjointement mené par l’Anru et l’Anah, et dévoilé fin octobre, devrait concerner une quarantaine de villes, alors que 90 dossiers ont été déposés.
Pour en savoir plus
Retrouvez notre dossier «Rénovation urbaine : quel avenir pour l’Anru ?»
Thèmes abordés