Ce tournant traduit une baisse des recettes et un endettement important, une évolution déjà perceptible l’an passé. S’y ajoute la réforme territoriale susceptible de faire perdre, dès 2010, à la collectivité, 15 millions d’euros selon le calcul de ses services.
Dépenses
La section de fonctionnement s’élève à 601,5 millions d’euros (+ 2,8 %) contre 358,5 millions pour la partie investissement (-8 %). Sur le seul budget principal, les dépenses de fonctionnement atteignent 403,4 millions (+ 3,4 %) soit une part de 55 % (53 % en 2009).
Parmi celles-ci, la masse salariale progresse de 2,7 %, soit 19,3 % du total, tandis que les dépenses de gestion baissent de 6 %, de 27,3 millions à 25,7 millions. Malgré le report de certains d’entre eux, les investissements atteignent un niveau record à 283 millions d’euros (+ 1,4 %) dont 225 millions (+ 8,2 %) pour le budget principal.
Les principales opérations seront dédiées aux déplacements (63 millions), aux espaces publics (59 millions) dont des ponts sur la Loire, aux équipements (33 millions) dont la poursuite de l’aménagement de l’ile de Nantes et du grand projet de ville, et au logement social (31 millions).
Recettes
La taxe professionnelle (compensation relais) rapportera 227,7 millions d’euros (+ 0,4 %) et le versement transport 115 millions (+ 2 %), fiscalité qui procure 47 % des ressources du budget principal. La dotation globale de fonctionnement reste stable à 129,6 millions.
Emprunts et dettes
En 2010, l’encours de la dette gonflera de 75,3 millions s’ajoutant aux 732,4 millions enregistrés au 1er janvier de cette année : les emprunts en 2009 ont représenté une somme de 82,5 millions. Moins de 2 % de la dette contient des produits toxiques. Proche de la ligne rouge, la capacité de désendettetement de la collectivité flirte avec les dix ans.
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