Pourquoi avoir lancé en 2007 une étude sur les salles de musiques actuelles en milieu rural ?
Nous avons historiquement quelques lieux emblématiques situés dans ces zones et cette problématique concerne un certain nombre des adhérents de Fédurok. Les salles en milieu rural reposent généralement sur des économies plus fragiles que celles en ville, notamment car les réponses des collectivités sont moins importantes. Nous souhaitions donc avoir une meilleure visibilité sur le modèle économique adapté.
Quelles sont les conclusions de l’étude qui vient d’être rendue publique ?
Ce document offre de nouvelles perspectives et évoque des pistes de financement complémentaires, notamment par le développement d’autres activités que celles traditionnellement mises en place dans ces lieux. Il faut aller plus loin que la diffusion, car les résidences d’artistes, par exemple, amènent plus de légitimité.
Quelles sont les recommandations faites à l’égard des collectivités ?
Les dynamiques ne peuvent, aujourd’hui, plus être isolées et les personnes qui lancent ce type de structure doivent chercher une coopération des collectivités, au niveau des communautés de communes ou des pays par exemple, afin d’obtenir des services complémentaires. Les collectivités ont des difficultés pour trouver un motif ou une légitimité à intervenir lorsqu’elles n’ont pas été associées dès le départ d’un projet. Les salles doivent s’inscrire dans le développement local ou éducatif et s’interroger sur la question des transports.
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