L’idée était bonne : disposer, à l’instar d’autres collectivités provinciales d’une vitrine parisienne pour valoriser les atouts économiques, culturels, touristiques…, et d’une base avancée pour les forces vives du département. Mais les nouvelles contraintes budgétaires liées aux transferts de charges de l’Etat, à la baisse des recettes, la crise économique… et une fréquentation ou une utilisation qui n’ont pas atteints les objectifs conduisent la collectivité à fermer sa maison du département. Après le lancement du festival Normandie Impressionniste, élément phare de l’année culturelle normande, précise le conseil général.
Ce dernier ferme d’ailleurs à regret cette fenêtre sur le département, «qui a tout de même montré son efficacité », estime un représentant de la collectivité. Cette maison a permis notamment le développement des actions de promotion des filières économiques seinomarines, comme les filières agricoles, tertiaires ou industrielles, au cœur des centres de décisions nationaux. Elle a également été utilisée par des associations, fédérations d’entreprises, des collectivités locales. Elles ont pu y présenter leurs actions, leurs potentialités touristiques, économiques, technologiques culturelles, écologiques, gastronomiques…, au cœur du plus grand bassin de vie de l’Hexagone.
Mais les statistiques ont parlé : 55 réunions en 2 009 et quelques visites quotidiennes. Pour des charges somme toute non négligeables, même si elles n’ont rien de somptuaires au regard des prix parisiens : un loyer annuel de 40 000 euros pour près de 260 m2 utiles, soit un peu plus de 150 euros du mètre carré par an, et les salaires d’un directeur et de deux salariés.
Autant d’éléments qui, dans le contexte économique, auront eu raison de la vitrine seinomarine. Celle-ci aurait fêté ses deux ans dans quelques mois.
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