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Si les vélos électriques en libre service se développent dans les villes européennes, en France, seule Vannes (Morbihan) a osé l'expérimenter à grande échelle. Et pour cause, des zones d’ombre restent à éclaircir pour assurer la pérennité d’un système encore coûteux, et fragile.
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Comment le vélo grignote du terrain
C’est un fait, l’idée de proposer des vélos électriques en libre-service (VELS) fait son chemin en Europe. Si, dans l’Hexagone, seule Vannes a pour l’instant franchi le cap d’une expérimentation à grande échelle depuis le 19 mai 2014, plusieurs communes européennes telles que Madrid (Espagne), Copenhague (Danemark), Luxembourg ou encore Monaco ont déjà sauté le pas.
Des services pris d’assaut – Cet engouement pour les VELS s’explique pour plusieurs raisons. D’abord, selon Christine Lambert, secrétaire générale de l’association Mieux se déplacer à bicyclette, parce que ces derniers « permettent d’attirer les personnes qui ne sont pas familières de la pratique du vélo ». De même, le service « répond à la problématique du vieillissement de la population », et à la nécessité de développer les transports durables, explique Jean-Marie Darmian, ancien président du Club des villes et territoires cyclables. Il pourrait en outre encourager l’utilisation des la « petite reine » dans les territoires où le relief et la superficie n’y sont pas favorables.
Les VELS sont en moyenne utilisés sept fois plus
qu’un vélo ...