Arnaud Bouissou
Le dernier bulletin de Vélo & Territoires présente le bilan de la pratique du vélo sur l'année écoulée. Il ressort ainsi que, avec ou sans confinement, la bicyclette est devenue un réel moyen de transport du quotidien.
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Comment le vélo grignote du terrain
Le dernier bulletin mensuel de l’association Vélo & Territoires dresse le bilan de la pratique du vélo sur l’ensemble de l’année 2020. Il révèle que, si la part modale du vélo était déjà en augmentation avant la crise sanitaire, celle-ci l’a boostée sur le reste de l’année. En y ajoutant les mouvements sociaux dans les transports en commun début 2020, les 182 compteurs représentatifs sur lesquels se porte cette étude ont enregistré une hausse de 10% de la pratique du vélo à l’échelle nationale.
Si la seule (petite) baisse se situe en secteur périurbain (-1%), le vélo gagne du terrain un peu partout (+12% en milieu urbain, +2% chez les ruraux). En allant même encore plus loin, l’étude montre que la crise sanitaire – dans laquelle le vélo était perçu comme un geste barrière – n’a fait que renforcer une tendance. En effet, hors confinements, la pratique a augmenté de 27% sur l’ensemble de l’année, dont une hausse de 31% en milieu urbain.
Dans le détail, les augmentations n’ont pas le même impact selon les tailles de communes. Comme on le voit ci-dessous, les grosses agglomérations de plus d’un million d’habitants sont celles qui ont le plus attiré les cyclistes dans les rues. On retrouve ensuite les villes comptant entre 20 000 et 50 000 habitants (+17%).
Pour expliquer une tendance appelée à se maintenir, Vélo & Territoires souligne les nombreuses actions menées depuis plusieurs années autour de la pratique du vélo : les 640 kilomètres d’aménagements cyclables s’appuient ainsi sur les différents dispositifs qui accompagnent le vélotaff, le vélo du quotidien ou le vélo de tourisme.
A voir, désormais, comment les cyclistes passeront l’hiver…