Il nous faut en France un grand texte fondateur sur le spectacle vivant, a-t-il fixé comme objectif, appelant artistes et professionnels du secteur à dialoguer avec l’Etat qui ne peut décider seul et légiférer pour autrui.
L’ancien directeur de la direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles (DMDTS, fondue dans la nouvelle DGCA), nommé le 13 janvier à ses nouvelles fonctions, a annoncé que le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, présenterait, au cours du premier trimestre 2010, la politique qu’il compte conduire en matière de spectacle vivant.
Le nouveau DGCA aura la charge de faire des propositions ouvertes, dans le sillage des Entretiens de Valois, qui se sont tenus entre 2008-2009.
Première traduction concrète des conclusions de ces Entretiens : les conférences régionales du spectacle vivant, qui vont s’ouvrir au cours des prochains mois. La région des Pays-de-la-Loire sera la première à se lancer dans l’exercice.
Par ailleurs, le programme de labellisation des établissements culturels par le ministère sera refondé, ainsi que les comités d’experts en région, chargés d’attribuer les subventions et les critères d’attribution de ces aides.
Remanier la carte d’intervention de l’Etat
Ces réformes devraient être bouclées d’ici à la fin du premier semestre. Il faudra changer quelques vieilles habitudes qui ne sont plus forcément pertinentes, a lancé Georges-François Hirsch à une salle archi-comble et sur la défensive.
Autre chantier ouvert par le ministre : l’évaluation des coûts des équipements pour remanier la carte d’intervention de l’Etat. A nous, Etat et collectivités territoriales, de trouver de nouvelles marges de manœuvres et de nouvelles ressources, a-t-il plaidé, car il est évident que les évolutions budgétaires à venir ne nous permettront pas de tout financer.
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