Cinq laboratoires publics de l’Ouest ont décidé de se rapprocher au sein d’une association baptisée Laboratoires publics de l’Ouest associés (LPOA). Elle regroupe :
- les établissements départementaux de Loire-Atlantique (Idac),
- d’Ille-et-Vilaine (Isae),
- des Côtes d’Armor (LDA 22),
- du Finistère
- et celui de la communauté urbaine de Brest (Idhesa).
L’ensemble au sein duquel domine l’Idac (200 personnes) compte près de 600 salariés pour un chiffre d’affaires cumulé de 30 millions d’euros. Leur objectif est de pouvoir faire face «à une concurrence de plus en plus importante», y compris sur les analyses officielles qui auparavant leur étaient réservées.
La loi Lema du 30 décembre 2006 qui avait ouvert la possibilité aux acteurs privés d’assurer le contrôle sanitaire des eaux potables et des eaux de baignade a déjà conduit plusieurs structures départementales à stopper leur activité hydrologie. En 2010, les analyses sur l’alimentation humaine et animale seront également susceptibles de leur échapper. L’association vise à trouver des économies d’échelles sur la fonction commerciale, de coordonner la recherche et développement ainsi que les investissements, et la mutualisation de certaines fonctions support. Les laboratoires de Vendée et du Maine-et-Loire n’ont pas souhaité rejoindre l’association alors que celui du Morbihan en étudie l’éventualité.
Thèmes abordés
Régions