La fusion du syndicat mixte de l’aérodrome de Cahors-Lalbenque (Smacala) et de celui de Cahors-Lalbenque, plus connu sous le nom du Sycala, validée le 14 décembre par le conseil général du Lot donne le coup d’envoi à une rationalisation de la politique de développement économique sur l’agglomération de Cahors.
Le 9 décembre, la communauté de communes du Grand Cahors avait adopté une délibération similaire.
Dorénavant, l’agglomération de Cahors dispose d’un outil unique de gestion des plus de 200 hectares de terrains situés dans le sud de son territoire. Le conseil général du Lot entre dans le nouveau syndicat mixte de Cahors sud avec 45% de participation contre 54,5% pour la communauté du Pays de Cahors et 0,5% pour celle de Castelnau-Montratier.
L’enjeu pour les collectivités lotoises consiste à positionner l’agglomération de Cahors, située entre Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et Montauban (Tarn), en créant une zone d’activités économiques d’envergure régionale dans le sud du chef-lieu du département du Lot. Le syndicat mixte doit mettre fin à l’absence de gouvernance qui a prévalu à ce jour, faute de cohérence.
Sur le potentiel de 155 hectares de la zone du Sycala, seuls 32 sont occupés. Par ailleurs, en ce qui concerne le Smacala, Cahors supportait seule le déficit d’exploitation de l’aérodrome, alors qu’une autre collectivité percevait les recettes fiscales.
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