Les autorités locales n’étaient pas mentionnées dans le premier projet d’accord, présenté le 11 décembre, (elle ne figuraient pas non plus dans le protocole de Kyoto, ndlr).
Leur mention dans le nouveau projet d’accord climatique a bénéficié de nombreux appuis, en particulier de la part des Etats-Unis, ce qui est une vraie nouveauté, a souligné Ronan Dantec. Je pense que [cette mention] sera gardée dans l’accord final, a-t-il ajouté.
A la clé, la possibilité pour les villes, qui représentent plus de 70% des émissions mondiales de CO2, de bénéficier d’une partie du financement consacré à la lutte contre le réchauffement climatique, a précisé au Groupe Moniteur le président de Nantes Métropole, Jean-Marc Ayrault. Lequel craint que le projet de réforme des collectivités territoriales n’amoindrisse leurs capacités d’investissement, alors même qu’elles représentent aujourd’hui 75% des dépenses publiques en France.
Carole Lanzi, envoyée spéciale à Copenhague