Le pompier du Grand Lyon dont le véhicule de secours est entré en collision avec une auto a-t-il commis une faute ? Et peut-on instituer une limite à la priorité des véhicules dits prioritaires? Telles étaient les interrogations en toile de fond de l’audience du tribunal correctionnel de Lyon début septembre. En novembre 1998, une ambulance de pompiers, sirène et gyrophare en fonctionnement dans le cadre d’une intervention d’urgence, percute une voiture lors d’un changement de direction à droite. Sous le choc, la voiture est déportée et fauche une femme de 72 ans, qui décédera peu après. Le jugement a été mis en délibéré à fin septembre.
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