André Laignel (PS) a attendu jusqu’au dernier moment. Ce n’est que le 17 juillet, à la veille de de clôture des candidatures à la présidence de l’Association des maires de France, que le premier vice-président délégué du groupement a fait savoir son soutien à la candidature de François Baroin (UMP). Dans un communiqué commun intitulé « Pacte de gestion », les deux hommes justifient leur ticket. « La gravité de la situation financière et l’incertitude sur l’évolution institutionnelle des communes exigent que l’unité soit privilégiée sur toute autre considération », expliquent-ils.
Equipe pluraliste – Dans ce texte fidèle à la sémantique traditionnelle de l’association, les deux hommes expriment leurs plus vives réserves devant la réforme territoriale. Ils disent « non » à « toute dilution de la commune qui reste le lieu le plus pertinent de la proximité » et « le socle de la démocratie ».
« En plein accord » avec le président sortant Jacques Pélissard (UMP) qui ne se représente pas, André Laignel postulera à la premier vice-présidence déléguée. Si, hypothèse fort probable, le ticket UMP-PS l’emporte, le poste de secrétaire général devrait échoir à Philippe Laurent (UDI).
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