La direction générale de l’aviation civile vient en effet de s’opposer au permis de construire pour l’installation d’un vaste hangar de maintenance permettant de créer entre 120 et 150 emplois. «La DGAC a suivi tout le dossier, explique François Bonneau, président du conseil régional, mais ne nous a informé du problème que le dernier jour».
Le conseil régional veut pourtant faire de cette implantation un des projets phares du renouveau industriel de l’Indre et de l’aéroport. Ce projet représente en effet un investissement de plus de 35 millions d’euros pour la maintenance des Airbus A 340, A 380 et des Boeing 77.
La SEM qui associe la région mais aussi les deux conseils généraux de l’Indre et du Cher, la communauté d’agglomération de Châteauroux, la Caisse des dépôts et des banques est considérée comme l’outil de ce développement industriel tourné vers l’aéronautique.
C’est d’ailleurs cette SEM qui doit financer, via une société ad hoc, la construction du hangar qui sera ensuite loué à Europe Aviation, la société de maintenance.
La DGAC a considéré que le hangar pourrait perturber la vision de la tour de contrôle. Un nouveau permis de construire va donc être déposé dans les prochains jours, mais le conseil régional a demandé une entrevue en urgence à Dominique Bussereau, le ministre des Transports.
La région estime effet que c’est à l’Etat d’assumer le coût – chiffré entre deux et trois millions d’euros – du déplacement de la tour de contrôle.
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