Ce projet est le point central de la réindustrialisation de l’ancienne usine d’armement Giat-industrie fermée il y a quelques années. Le projet logistique porté par les sociétés Deret-Prologis prévoit notamment la création de 600 à 800 emplois pour le stockage de produits classés Seveso.
Le maire de Salbris, Jean-Pierre Albertini (Modem) s’est déclaré «scandalisé par le jugement de Nantes, pensant avant tout aux centaines d’emplois attendus, au temps et à l’argent perdu».
Ce projet industriel était en effet largement avancé avec des expropriations déjà réalisées et alors que plus de 20 millions d’euros ont été investis, notamment par le conseil général de Loir-et-Cher, pour réaliser les voiries de raccordement.
Par ailleurs, l’autorisation d’exploiter accordée il y a trois ans aux industriels est arrivée à expiration : les investisseurs qui hésitent à relancer le projet doivent donc déposer un nouveau dossier.
POS annulé
Ce jugement est surtout «la goutte d’eau qui fait déborder le vase» à Salbris, ville confrontée à une vingtaine de contentieux administratifs. La ville s’estime «victime de l’acharnement de propriétaires terriens», souvent des résidents secondaires parisiens, qui veulent empêcher tout développement industriel.
Ces opposants ont déjà marqué des points puisque le plan d’occupation des sols a été annulé récemment alors que le permis de construire de la plateforme logistique sera examiné dans les prochains jours par le tribunal administratif d’Orléans.
Mais dans tous les cas la ville poursuit le combat en faisant appel.
Thèmes abordés
Régions