Le tribunal administratif de Montpellier a annulé, mercredi 15 novembre, deux arrêtés préfectoraux relatifs à la constitution de la communauté d’agglomération de Montpellier. La décision des juges se base sur un vice de procédure. Ces deux décisions « ne remettent pas en cause la pertinence de la communauté », expliquent le préfet de l’Hérault et le maire de Montpellier, mais conduisent à revoir tout le processus de création de la structure intercommunale. Le préfet, Daniel Constantin, a annoncé qu’il demandait au ministère de l’Intérieur de faire appel de ce jugement, avec demande de sursis à exécution. Pour sa part, Georges Frêche a déploré la perte de 80 millions de francs de dotation de l’Etat pour 2001. A l’inverse, Georges Vincent, maire de Saint-Gély-du-Fesc, à la tête des « anti-agglo », se félicite de cette décision : « la procédure a été menée à marche forcée. Les élections municipales vont permettre d’ouvrir le débat ».
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