Après un an d’application, la loi sur les animaux dangereux reçoit une application variée selon les villes. C’est l’un des enseignements tirés d’une enquête auprès des collectivités locales présentée par l’association française d’information et de recherche sur l’animal de compagnie (Afirac) mardi 16 janvier. Sans fournir de chiffres précis, l’enquête permet de dégager quelques grandes lignes. En premier lieu sur les déclarations des animaux dangereux qui concernent à peine plus de 50 % des animaux présents dans une ville donnée. Selon les communes, les enregistrements sont pris en charge par la police municipale ou par le service hygiène et santé, plus rarement par le service des affaires générales. Les contrôles sur le terrain sont effectués majoritairement par les services de police nationaux et municipaux conjointement. Mais quelles que soient les organisations choisies, les impressions des professionnels évoquent dans leur grande majorité la difficulté d’application de cette loi.
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