Après l’avoir refusé, le conseil général du Lot-et-Garonne accepte finalement le passage des convois de l’A380 sur les routes du département. Mais la délibération votée lundi 12 février à l’unanimité par la majorité et l’opposition, est soumise à condition. Compte tenu des nuisances environnementales occasionnées, de la dégradation de l’image touristique et de la qualité de vie dont souffrirait le département, l’assemblée demande « un partage de la taxe professionnelle au bénéfice des communes traversées par le convoi ». Ce financement pourra être utilisé pour réduire les nuisances avec la réalisation d’un échangeur sur l’autoroute A62 à Feugarolles et la construction d’un pont sur la Garonne à Colayrac Saint-Cricq. L’assemblée départementale demande en outre à l’Etat de s’engager fermement dans le cadre du 13 ème contrat de plan , pour l’aménagement complet de la RN21 jusqu’à Périgueux et Limoges. Le département du Lot-et-Garonne envisage par ailleurs de se rapprocher du Gers, département limitrophe également concerné par la traversée des convois, pour adopter une stratégie commune.
Thèmes abordés