A l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, FO, CFTC, entre 700 et 1.000 personnes (selon la police et les syndicats) s’étaient massées le 17 novembre devant le bâtiment, soit «un peu plus de 20% des agents», selon la mairie. Mais d’autres agents ont débrayé pendant une heure ou deux dans les services, ce qui représenterait une mobilisation de 50% du personnel, selon les syndicats.
Parmi les principales revendications des grévistes, sont mis en avant le manque d’effectif, notamment dans les résidences pour personnes âgées et les équipements de la petite enfance, le régime indemnitaire et la disparité des primes. Selon les responsables syndicats excédés, le long processus de négociation s’est soldé à chaque étape par une fin de non-recevoir sur le plan financier.
Maurice Vincent, le maire de Saint-Etienne a reçu les représentants syndicaux au lendemain de la manifestation, le 18 novembre. «La municipalité porte un projet politique tourné vers les Stéphanois afin de rendre des services publics les plus en phase avec leurs besoins, dans un environnement contraint par une situation financière particulièrement dégradée nécessitant une gestion rigoureuse de nos ressources», a-t-il expliqué.
Selon lui, «la priorité est donnée à l’amélioration des conditions de travail pour les agents : rénovation des locaux insalubres, reclassement professionnel, formation et reconnaissance de la pénibilité de certains métiers». Le maire a aussi évoqué une démarche visant à réduire les inégalités dans la rémunération des agents.
Thèmes abordés
Régions