Porté par le district, puis depuis le premier janvier dernier par les 21 communes de la communauté d’agglomération, IMT (pour Infrastructure Métropolitaine de Télécommunications) prévoit dans sa phase finale 220 kilomètres de réseau. Un premier tronçon de 91 kilomètres composé de 5 boucles locales déployé sur les parcs d’activités à la périphérie de la ville sera opérationnel en septembre prochain. Financée par la collectivité, cette infrastructure représente un investissement de 45 à 50 millions de francs (6,8 à 7,6 millions d’euros) auquel s’ajoute 8 millions de francs (1,2 million d’euro) d’investissement de l’exploitant, le groupe italien Sirti chargé de la commercialisation auprès des opérateurs de service et de la supervision du réseau. L’IMT vient directement concurrencer France Telecom qui dispose déjà de 260 kilomètres de câble haut-débit sur ce même territoire. Le marché toulousain drainerait par ailleurs une trentaine de clients opérateurs potentiels.
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