Dans quelques semaines les policiers municipaux d’Olivet (banlieue sud d’Orléans, 20 000 habitants) pourront circuler armés. Après une demande du maire, la préfecture du Loiret vient en effet de donner son accord pour que les 11 agents portent une arme à feu lors de leurs missions. Cette demande était en fait directement formulée par les policiers eux mêmes et en particulier par leur chef, Jean-Pierre Colin-Lalu, par ailleurs responsable du syndicat national des policiers municipaux CFTC. Cet armement s’accompagnera d’un projet d’organisation de la police municipale avec contrôles routiers (un radar va être acheté) et missions nocturnes que la police refusait d’assurer sans armes. Après formation au tir dispensée par un ancien du GIGN (formation dénoncée comme insuffisante par l’opposition de gauche qui craint des bavures), l’armement sera effectif dés les premières tournées de nuit. Cette décision, non encore votée en conseil municipal, déclenche une véritable polémique dans cette ville aisée et tranquille de l’agglomération orléanaise, pas réputée pour ses incidents à répétition.
Jean-Jacques Talpin
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