Quelques jours après le drame qui a coûté la vie à un enfant de quatre ans, à la suite d’une chute dans une cage d’ascenseur d’un immeuble HLM strasbourgeois, le ministre de l’Equipement, du logement et des transports Gilles de Robien a réagi en demandant aux préfets de contacter les organismes HLM de leurs départements , afin qu’ils « examinent sans délai » les conditions de sécurité des ascenseurs. Il s’agirait de vérifier l’état de plus de 40 000 ascenseurs. Le ministre a précisé qu’il proposerait « dans un délai d’un mois » de nouvelles mesures « pour renforcer la sécurité et notamment le verrouillage des portes palières ». Alors que le parquet de Strasbourg a ouvert une information judiciaire « pour homicide involontaire » contre x, afin de déterminer les causes réelles de l’accident, la société de maintenance chargée de l’entretien des ascenseurs estime qu’il « s’agit d’un acte de malveillance », et que « le déblocage volontaire de la porte ne peut être dû à une panne. » Selon le porte-parole de l’Union HLM, « chaque organisme souscrit des contrats d’entretien avec des entreprises spécialisées, qui effectuent un contrôle mensuel systématique et des visites supplémentaires à la demande. Ces obligations s’imposent à tout propriétaire qu’il soit public ou privé ».
Claudine Farrugia-Tayar
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