La communauté d’agglomération de Montpellier à 38 communes, validée par le tribunal administratif le 21 mars, a tenu sa première réunion officielle le 27 mai. Cette installation ponctue un marathon administratif et judiciaire qui aura duré deux ans et demi. Entre temps, une agglomération première version regroupant 41 communes aura été invalidée par la justice. La mise en place de la nouvelle intercommunalité n’a pas fait taire les oppositions. Huit communes intégrées malgré elles dans le grand Montpellier ont fait savoir par la bouche de leurs représentants (10 conseillers sur 90) qu’elles poursuivraient leur combat juridique et s’abstiendraient de prendre part aux votes organisés au sein du conseil communautaire. Georges Frêche, élu sans surprise à la présidence de l’assemblée, leur a proposé de son côté une « paix des braves ». « Je ferai tout pour que la confiance vienne », a-t-il assuré. Le nouveau conseil d’agglomération trouvera dès ce lundi 3 juin deux dossiers sur sa table : le plan de déplacement urbain et le « Scot ».
Jean Lelong
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