Dans une étude sur la participation des femmes aux élections législatives, l’Assemblée des femmes Languedoc-Roussillon pointe l’un des effets pervers de la loi sur la parité : les pénalités financières qui sanctionnent le non-respect de la parité pèsent davantage sur les petits partis que sur les grands. Avec 36 % de candidates aux législatives au niveau national, le PS perdrait 6,5 % de sa dotation financière s’il obtenait cette année le même nombre de voix et d’élus qu’en 1997. Le Front national, qui présente 40 % de femmes, verrait quant à lui sa dotation amputée de 10 %, tandis que l’UMP (20 % de candidates) subirait une pénalité de 15 %. « Les sanctions font le plus mal là où les femmes ont le moins de chance d’être élues », résume Geneviève Tapié, présidente de l’association régionale.
Jean Lelong
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