La région Languedoc-Roussillon est désormais prête à participer au financement de la ligne TGV entre Montpellier et Perpignan. « Nous souhaitons pouvoir ouvrir une négociation avec l’Etat et nous refusons d’apporter une part de financement pour accélérer la réalisation de cette ligne qui ne peut pas s’arrêter à Nîmes ou à Montpellier mais doit aller jusqu’à Perpignan », a déclaré le président de la région, Jacques Blanc, après avoir réuni autour de lui les parlementaires et les maires UMP des principales villes concernées. Cette prise de position traduit l’inquiétude des élus du Languedoc-Roussillon face au risque de voir d’autres projets de ligne TGV devancer la liaison Montpellier-Perpignan, non encore programmée. Concernant le tronçon Nîmes-Montpellier, Jacques Blanc estime qu’il appartient à l’Etat d’en boucler le financement mais affirme n’être « bloqué sur rien ». Le président du conseil régional a annoncé une prochaine rencontre de l’Euro-région, avec la « généralité de Catalogne » et la région Midi-Pyrénées, puis une réunion de l’ensemble des élus du Languedoc-Roussillon concernés par ce chantier, toutes tendances politiques confondues.
Jean Lelong
Transports
La région Languedoc-Roussillon veut accélérer la réalisation du TGV Nîmes-Perpignan
Publié le 23/09/2002 • dans : France
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