Le 17 octobre 2013 Eric DoligĂ©, prĂ©sident UMP du conseil gĂ©nĂ©ral du Loiret signait un arrĂŞtĂ© stipulant qu’il n’accueillerait plus de mineurs isolĂ©s Ă©trangers. Une semaine plus tard le prĂ©fet lui demandait de revenir sur cette dĂ©cision. C’est pourquoi Eric DoligĂ© a retirĂ© discrètement l’arrĂŞtĂ© juste avant NoĂ«l. Mais il refuse de parler de dĂ©cision en catimini sur injonction du prĂ©fet.
« L’arrĂŞtĂ© mineurs Ă©trangers n’a pas Ă©tĂ© retirĂ© en toute discrĂ©tion Ă©crit M. DoligĂ© dans un communiquĂ© mais a Ă©tĂ© retirĂ© normalement, comme il avait Ă©tĂ© pris ». Il estime que sa dĂ©cision qui visait à « faire prendre conscience Ă Mme Taubira du drame qui se joue au sujet des mineurs et du peu de cas qu’en fait l’Etat » a rempli ses objectifs.
Economiser plus de 500 000 euros sur la fin de l’annĂ©e – Le Ministère de la justice aurait en effet arrĂŞtĂ© le flux de mineurs Ă©trangers envoyĂ©s dans le Loiret. Une satisfaction dans la mesure oĂą le Loiret serait le dĂ©partement qui accueillerait le plus de mineurs Ă©trangers en proportion de sa population.
Près de 220 jeunes sont en effet accueillis à ce jour avec un coût estimé de 5 000 euros par mineur et par an. La mise en œuvre de l’arrêté aurait ainsi « permis d’économiser plus de 500 000 euros sur la fin de l’année ».
Eric Doligé ne veut pourtant pas cesser le combat et dénonce « le non-démantèlement de filières qui coûte encore 6,5 millions d’euros au contribuable du Loiret ». Plusieurs associations ont attaqué cet arrêté devant le tribunal administratif d’Orléans qui statuera dans les prochains jours.
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