Une délégation d’une vingtaine de parlementaires et d’élus de Bretagne et des Pays de Loire a été reçue à Matignon par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin le jeudi 2 octobre 2003, pour plaider la cause des grandes infrastructures de l’Ouest, le prolongement de la ligne TGV et le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire Atlantique). Le gouvernement, qui considère que les deux dossiers sont liés, va définir son programme des grandes infrastructures courant novembre, et un CIADT se réunira sur ce thème en décembre. “ Le Premier ministre s’est déclaré impressionné par la cohésion affichée par les deux régions sur ce sujet ”, indique Ambroise Guellec, vice président du conseil régional de Bretagne en charge des infrastructures. Selon lui, Raffarin attache “ une grande importance au critère de périphéricité dans la prise en compte de ce type d’équipement ”, et il compte le faire savoir à la commission européenne. Le Premier ministre a également décidé de mettre en place très rapidement une mission de financement afin d’étudier les conditions de réalisation du TGV Ouest. “ A ce stade, il n’y a absolument aucun retard de pris ”, affirme Ambroise Guellec, qui considère que l’objectif initial fixé à 2010 pour mettre Brest et Quimper à trois heures de Paris peut encore être atteint, notamment avec le raccourcissement des procédures promis par Matignon.
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