A deux semaines des consultations sur la réforme statutaire du 7 décembre, les élus de Martinique et de Guadeloupe, majoritairement favorables à l’évolution institutionnelle, s’efforcent de mobiliser la population déconcertée par un dossier jugé technique.
Les Antillais sont appelés à dire s’ils souhaitent qu’une assemblée territoriale unique se substitue aux deux assemblées actuelles, le Conseil général et le Conseil régional.
Les îles de Saint-Barthélémy et de la moitié française de Saint-Martin auront le choix entre le maintien de leur statut de communes de la Guadeloupe ou la mutation en collectivités d’Outre-mer.
Depuis plusieurs semaines, le débat se développe dans les médias. Des juristes et politologues de l’Université des Antilles et de la Guyane s’emploient à expliquer une réforme qui « ne remet pas en cause les acquis de la départementalisation et se situe dans le cadre de l’identité législative ».
Certains observateurs redoutent l’abstention, mais d’autres estiment que la dramatisation de l’enjeu (la disparition du département, pointée notamment par l’UDF) peut accroître la participation.
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