Cette mesure devrait s’appliquer à tous les contrats de prêt et les avenants à ces contrats conclus antérieurement à la publication de la présente loi, sous réserve des décisions de justice passées en force de chose jugée.
Elle aura donc un effet rétroactif, purgeant purement et simplement la faute des banques, concernant un élément essentiel du contrat de prêt.
En effet, l’article L. 313-2 du code de la consommation rappelle que le taux effectif global (TEG) doit être mentionné dans tout écrit constatant un contrat de prêt et le législateur a estimé cette obligation d’importance puisqu’il a même prévu une sanction pénale pour toute infraction aux dispositions de cet article.
Or, aujourd’hui, le législateur entend affranchir les banques de cette obligation et par là-même effacer les ...
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