En préambule, Louis Gallois a prévenu : « Il faut éviter de recommencer ce que l’on a fait sur le solaire. Est-ce qu’un débat sur la tarification de l’électricité à partir des énergies renouvelables peut permettre aux industriels de créer un marché intérieur avant d’aller à l’export ? » Telle était l’interrogation qui planait lors de la présentation des projets liés à ce deuxième programme d’investissements d’avenir, pour lesquels plus de 12 milliards d’euros devraient être mobilisés.
Des territoires dopés – Pour l’heure, les financements sont partiellement « ouverts » : dans le détail, 800 millions d’euros iront au développement de « démonstrateurs », 300 millions d’euros viendront soutenir les transports du futur. La mise en place de « prêts verts », destinés à favoriser la diffusion de technologies éco-efficientes (410 millions d’euros), et le soutien aux projets industriels de filières (400 millions d’euros) sont également prévus. Mais les territoires seront particulièrement dopés par une enveloppe de 335 millions d’euros en faveur de la mise en place de projets de renouvellement urbain innovants, et 75 millions d’euros dédiés à la transition énergétique, via des projets à fort ancrage local, créateur d’emplois.
On peut citer en particulier RUPELLA –Reha, des opérations de réhabilitation en approche globale de 3 bâtiments de l’Office Public de l’Habitat de l’agglomération de la Rochelle, co-pilotées par l’Ademe, à travers la plate-forme TIPEE, et Smart Electric Lyon, une expérimentation à grande échelle de services « smartgrids. »
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