La vidéosurveillance entre à l’école
américaine. Depuis quelque temps, le lycée « Tewksbury Memorial High School » (300 élèves) de la ville de Tewksbury (Massachusetts) bénéficie d’un équipement qui lui permet de contacter les services de police locaux en cas de problème dans son enceinte. Il s’agit d’une liaison vidéo via des caméras connectées sur le réseau de l’établissement. Elle se fait par le biais d’un réseau IP et utilise la solution Remote VU Guardian développée par la société VanguardMS. En fait, la liaison n’est pas permanente mais se fait à la demande de la personne habilitée à la faire au niveau de l’école, via un téléphone connecté lui aussi sur le réseau : la police visionne alors ce qui se passe dans l’école pour y apporter la solution la plus appropriée. Mais c’est le chef d’établissement qui garde la maîtrise de la connexion. Il n’est pas censé disposer d’un équipement équivalent à celui des forces de l’ordre, même si, en l’occurrence, il est effectivement relié au dispositif de vidéosurveillance, avec visualisation permanente des sites.
Le processus repose sur une boîte que l’on branche sur le réseau, indépendamment des autres outils existants. La relation avec les services de police se fait via une liaison câble. Un nombre variable de caméras (entre une et huit) peuvent être également branchées sur la boîte (budget environ 6000 $, soit 6595 e ). Ici le nombre de caméras s’établit à trente-deux, dont vingt-quatre fixes et huit orientables (PTZ pour Pan Tilt & Zoom). L’accès à l’image vidéo se fait depuis un PC standard avec un navigateur internet et le logiciel Quick Time. Les services de police disposent des images d’une à quatre caméras, en couleur. En configuration optimale la vidéo s’établit à environ 10 à 15 images par seconde. On peut lui adjoindre des informations relatives au son. Il est également possible de stocker des images, les boîtes disposant chacune d’un disque dur (80 Go) équivalent à environ un mois d’enregistrement.
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