Après la Baltique (en 2009) et le Danube (en 2011), le territoire des Alpes est le 3ème grand ensemble géographique à se constituer en « macro-région ».
Changement climatique, déclin démographique, préservation des espaces naturels, agriculture, tourisme, transports, coopération universitaire, santé, nourriture… sont des enjeux communs aux territoires alpins, qu’ils entendent, dans le futur, traiter plus étroitement ensemble.
Les 7 partenaires (46 régions concernées au total !) se donnent un an pour préciser leur stratégie et définir un plan d’actions d’ici fin 2014. « Il n’y a pas de limite quantitatif aux nombre de projets, la seule limite est qu’il faut au moins que trois pays soient intéressés » déclare Thierry Repentin, ministre délégué, chargé des Affaires européennes.
« Task force »- Jean-Jack Queyranne, président de Rhône Alpes ajoute : « il ne s’agit ni de la création d’une nouvelle structure, ni de l’ajout de nouvelles réglementations, ou de nouveaux fonds ». En fait, cette macro-région constitue une sorte de lobbing, de task force, qui entend solliciter, plus efficacement, les fonds existants : FSE, Feder, Faeder, mais aussi la Banque européenne d’investissement… « Et nous pourrons aussi émarger aux différentes budgets que le Parlement européen va voter en octobre prochain » ajoute Thierry Repentin.
On ne voit pas encore par quelles modalités La Suisse et Le Liechtenstein pourront bénéficier de fonds européens. « La Suisse et Le Liechtenstein pourront bénéficier de ces fonds » assure cependant le Ministre.
La France est mandatée pour faire la promotion de cette région alpine hors norme, aux prochaines échéances européennes : le 19 novembre et les 19 et 20 décembre prochains.
Fin novembre, les acteurs de la macro-région se donnent rendez vous à Bruxelles.