La fonction publique, soit un emploi sur quatre, « très attractive » dans la dernière décennie (1990-2002), joue un rôle majeur dans l’insertion professionnelle des jeunes et autorise à sa manière une certaine mobilité, souligne une étude de l’INSEE.
« La sécurité de l’emploi » mais aussi « l’écart salarial de début de carrière en faveur du secteur public » ont déterminé depuis dix ans l’attractivité de la fonction publique, également dépendante de la conjoncture macroéconomique.
« Plus importante pour les femmes et les moins qualifiés, la probabilité d’être potentiellement intéressé par la fonction publique, est toujours supérieure à 50% », souligne l’étude.
Les femmes, les plus diplomés et les jeunes aux qualifications élevées, « s’insèrent plus rapidement et plus fréquemment dans le secteur public », notamment après un CDD de plus de 6 mois qui accroît leurs chances de s’y stabiliser, relève l’INSEE.
Entre 1980 et 2001, l’emploi public « a augmenté presque deux fois plus vite que l’emploi total » (23% contre 13%) avec une hausse des effectifs de la fonction publique territoriale (+ 38%) et de la fonction publique hospitalière (+ 28%), tandis que les emplois de catégorie A (cadres), féminisés, ont progressé dans la fonction publique de l’Etat (FPE, ministères).
La mobilité géographique touche chaque année 4,2% des agents titulaires de la FPE (jeunes et cadres) surtout en Ile-de-France, un pourcentage équivalent au secteur privé, même si la mobilité structurelle (changement de ministère ou de service) n’a touché que 1,1% des agents en 2000.
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