L’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) et le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) ont signé jeudi à Strasbourg un « accord-cadre national » de lutte « contre les exclusions et pour l’égalité d’accès à la formation et à l’évolution professionnelle ».
Cet accord a été signé entre M. André Rossinot, président du CNFPT qui est l’organisme de formation des agents des collectivités (régions, départements, communes) et Mme Marie-Thérèse Geffroy, directrice de l’ANLCI.
Le texte, conclu dans le cadre des « Entretiens territoriaux de Strasbourg » (ETS) prévoit notamment de « sensibiliser les employeurs » au problème de l’illettrisme, réaliser un guide d’évaluation des besoins de formation et former des agents à l’accueil et l’orientation des publics illettrés.
Dans les collectivités elles-mêmes, « 10% des agents (qui sont au total 1,6 million) ont appris les savoirs de base (lire, écrire, compter) mais ne les ont pas assimilés, ce qui les met dans une situation de fragilité, à l’heure des mutations technologiques », a indiqué M. André Rossinot.
Or, a-t-il ajouté, avec la décentralisation, « partout se pose la question des services publics. Tout le monde cherche à accueillir, nous voulons donc mettre les agents les mieux formés à l’accueil du public ».
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