Alors que le ministre de l’Intérieur, Dominique de Villepin, s’est engagé à présenter son projet de loi sur la prévention de la délinquance en 2005 au Parlement, le groupe d’études parlementaire sur la sécurité intérieure vient de lui remettre un rapport préliminaire qui propose de mettre les maires « au coeur du dispositif de prévention ». Proposant une implication financière des conseils généraux, il suggère en outre d’attribuer aux maires « les fonds qui étaient alloués à la politique de la ville ». Le pré-rapport propose également la mise en place, dès la maternelle, « des accompagnements scolaires pour les communes », la création d’un « comité de coordination, d’aide et de suivi de l’enfant en difficulté » au sein de l’établissement scolaire ainsi que la nomination d’un « référent » chargé de suivre « l’enfant tout au long de son parcours ». « Toutes les politiques de prévention individuelle ont échoué parce qu’il n’y avait pas de référent, que ce n’était jamais la même personne qui s’occupait de l’enfant », affirme le député Jacques Alain Bénisti, président de la commission ‘prévention’ du groupe de travail.
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