Les agents de surveillance de Paris (ASP, ex-« pervenches ») sont appelés à manifester les 8 et 9 mars, pendant une heure, et à cesser complètement le travail le 10, à l’appel du Syndicat Déclic UNAPM. « Nous sommes les vrais faux policiers de la ville de Paris, payés au rabais – 1.160 euros par mois – avec juste deux euros en plus quand nous travaillons un dimanche », affirme Jacques Keke, président du syndicat Déclic, créé il y a un an et revendiquant 400 adhérents. En charge de la fluidité du trafic et de la verbalisation des Parisiens, les ASP ont été créés en novembre 2001. Ces 2.000 agents sont rémunérés par la Ville de Paris et mis à disposition du préfet de police de Paris. « Avant 2001, les +pervenches+ ne s’occupaient que du stationnement payant. Des policiers étaient affectés à la circulation et à la répression. Nous faisons aujourd’hui ce travail en étant moins payés que les policiers ne l’étaient », a déploré M. Keke, demandant à bénéficier de la prime de police. Réclamant notamment « un gilet pare balles pour tous », M. Keke a insisté: « Nous avons un statut d’administratif, nous ne sommes même pas considérés comme personnel actif, alors que nous travaillons sur la voie publique (de 7H00 à 14H00, de 13H00 à 20H00 ou de 17H00 à 23H30), avec tous les risques que cela comporte ».
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