Le gouvernement a lancé une campagne de promotion de l’apprentissage, destinée à combattre l' »image péjorative » de ce type de formations, présentées comme un moyen privilégié de lutter contre le chômage des jeunes.
Le plan de Cohésion sociale, présenté fin juin, fixe pour objectif d’augmenter de 350.000 à 500.000 le nombre d’apprentis d’ici 2009, grâce à un arsenal de mesures destinées à rendre plus attractif l’apprentissage pour les jeunes et les entreprises.
« Nous avons fait le choix de l’apprentissage avec l’idée de venir à bout de deux difficultés : rompre le cercle vicieux premier emploi/expérience professionnelle et rapprocher l’offre de formation des besoins des entreprises », a expliqué le secrétaire d’Etat à l’insertion professionnelle des jeunes, Laurent Hénart.
« L’apprentissage c’est être un étudiant des métiers, c’est-à-dire avoir une formation théorique, une formation pratique, un contrat de travail et de véritables débouchés », a souligné Jean-Louis Borloo.
« 80% des jeunes apprentis occupent un emploi à l’issue de leur formation », a insisté à plusieurs reprises le ministre de la Cohésion sociale.
La campagne de communication, intitulée « l’apprentissage a changé, c’est le moment d’y penser », est destinée à « combattre et à vaincre les idées reçues » concernant l’apprentissage, qui souffre d’une « image péjorative », ont indiqué les ministres.
Elle sera composée de spots diffusés sur les radios du 16 avril au 4 mai, puis d’une campagne dans la presse spécialisée à destination des employeurs en septembre. Un million de dépliants seront diffusés en direction des jeunes et 500.000 en direction des entreprises.
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