Devant 1.200 personnes, le président de l’agglomération et maire de Tours Jean Germain (PS) a officiellement lancé, samedi 31 août, la première rame, accueillie par quatorze coups de canon, devant la mairie.
Des flots d’habitants ont aussitôt investi les rames en circulation, accessibles gratuitement durant tout le week-end, au point de gêner la visite de Manuel Valls qui a dû patienter de longues minutes avant de monter à bord.
« C’est un tramway très beau, épuré et silencieux », a commenté le ministre de l’Intérieur, qui a salué l’intervention de l’artiste Daniel Buren, membre d’un collectif d’artistes, designers, et urbanistes, qui a imaginé le projet et qui a signé sept oeuvres monumentales le long du tracé.
55 000 voyageurs quotidiens – Après trois ans de travaux et 433 millions d’euros d’investissement, la première ligne du tramway de Tours, qui traverse la ville du nord et sud et dessert notamment la gare, mise sur une fréquentation de 55.000 voyageurs quotidiens.
Parmi les points particuliers, son design ambitieux, « qui nous a poussé à l’excellence, et qui nous donne des atouts pour la France et les marchés à l’export », a souligné Jérôme Wallut, PDG d’Alstom transport, fournisseur de 21 rames Citadis de 43,7 mètres.
Le coût initial du tramway était de 369,5 millions d’euros, soit une hausse de 64 millions. Outre le glissement prévisible des coûts de construction, le dépassement est imputé à l’allongement de la ligne d’1,5 km par rapport au premier projet, à l’extension de l’alimentation par le sol (APS) en centre-ville, au rachat de terrains, et aux indemnisations.
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