La naissance officielle du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT) a été scellée jeudi dans les locaux de la communauté urbaine de Lille.
Les présidents de Lille Métropole et des intercommunales flamandes et wallones WVI, Leiedal, Ideta et IEG ont signé une convention de coopération constitutive de cet organisme, nouvelle instance de gouvernance d’un bassin comptant une population de 1,8 million d’habitants. Une présidence tournante de deux à trois ans devrait être mise en place.
La création d’une société d’économie mixte transfrontalière est également envisagée pour que le GLCT dispose d’un maître d’ouvrage délégué pour les projets à venir. Pierre Mauroy évoque parmi les premiers dossiers communs la réalisation d’une exposition d’envergure internationale en 2012, en parallèle aux JO de Londres. Mais il s’agit aussi pour le futur Eurodistrict de se positionner pour les programmes européens de coopération Interreg.
La structure, qui dispose de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, succède à une conférence permanente intercommunale transfrontalière (Copit), créée en 1991 sous forme d’une association loi 1901, très contrainte dans son fonctionnement par les législations nationales. En parallèle, la mission parlementaire binationale portant sur les perspectives d’amélioration du fonctionnement de la coopération franco-belge doit remettre ses conclusions le 12 juin au siège de Lille Métropole.
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