Le gouvernement aborde le débat sur le projet de loi sur la prévention de la délinquance avec une « volonté d’écoute » et sera ouvert aux « amendements qui méritent d’être adoptés », a déclaré le 12 septembre Brice Hortefeux, ministre délégué aux collectivités territoriales.
Lors de la discussion qui s’ouvre le 13 septembre au Sénat, le gouvernement aura « une volonté d’écoute, de dialogue, d’intégrer les propositions », a assuré le bras droit de Nicolas Sarkozy.
« En clair, si des amendements méritent d’être adoptés, je suis sûr qu’il (M. Sarkozy) aura à coeur de les étudier », a-t-il dit.
Le ministre a estimé que le projet de loi « a pour origine le constat de la dégradation de la situation sécuritaire qui fait qu’il faut qu’on bouge ».
Jean-Marie Bockel, sénateur-maire socialiste de Mulhouse, a de son côté estimé que « la qualité du débat (parlementaire) sur un grand sujet pareil influera sur le regard que nos concitoyens portent sur la politique ».
Souhaitant un « dialogue digne et une attitude responsable et courageuse » il a déclaré porter un regard de « critique constructive » sur le projet de loi qui comporte selon lui des dispositions « perfectibles ». Il a qualifié de « positif » le fait que « le rôle du maire soit reconnu », tout en estimant « critiquables (…) des dispositions qui pourraient l’amener en position de juge ».
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