Le conseil municipal de Périgueux a autorisé le 22 septembre l’exécutif à signer une convention pour la mise à disposition de l’aéroport de Bassillac par la chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne (CCI). Le projet de convention spécifie également que le déficit de l’équipement doit être limité à 300 000 euros.
Mettant en doute la fiabilité de l’estimation du déficit prévisionnel, l’opposition a voté contre le projet de convention. Devant les demandes persistantes de réouverture d’une liaison aérienne avec Paris, plus d’un an après sa fermeture en mars 2005, Périgueux veut relancer l’aéroport de Bassillac.
Le projet intervient alors que la CCI, à l’instar du député-maire de Bergerac, Daniel Garrigue, souhaite renforcer celui de Roumanières-Bergerac avec ses 24 vols hebdomadaires pour six destinations en Grande-Bretagne (soit près de 300 000 passagers aujourd’hui contre 60 000 en 2002). L’extension de l’aérogare et la création d’un parking passagers ont d’ailleurs commencé.
Le conseil général de la Dordogne a également laissé entendre qu’il n’apporterait son soutien qu’à un seul équipement. En prévision de la fermeture de la ligne SNCF Paris-Périgueux à la fin de l’année, et se basant sur un potentiel de 25 000 passagers, la mairie de Périgueux cherche des solutions de désenclavement. Elle considère en effet qu’une liaison vers la capitale à partir de l’aéroport de Bergerac, en pleine expansion depuis quatre ans, ne drainerait pas un nombre suffisant de passagers.
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