C’est sous la bannière de la Maison des pouvoirs locaux français à Bruxelles qu’une délégation des représentants territoriaux (toutes tendances confondues) a été reçue le 12 octobre au siège de la Commission de Bruxelles. Accueillis par Stavros Dimas, le commissaire à l’environnement, les présidents des cinq plus grandes associations nationales (maires de France, départements, grandes villes, villes moyennes et des petites villes) ont exposé leurs doléances et leurs inquiétudes quant à plusieurs dossiers législatifs en cours, en matière d’environnement notamment.
Les conséquences financières de la future directive déchets, que le Parlement européen doit adopter le 14 novembre, ont été abordées. En jeu : la nouvelle mise aux normes des incinérateurs qui en découlera. « Nous avons défendu l’idée qu’il fallait désormais une progression raisonnée en matière de normes européennes » explique Jacques Pélissard, le président des maires de France qui estime que « toute nouvelle norme coûte beaucoup d’argent aux collectivités ».
Un message reçu cinq sur cinq par le commissaire mais de rappeler que l’objectif de la Commission était bel et bien de lutter contre la production des déchets depuis leur origine jusqu’à leur élimination.
Lire aussi la Gazette du 16 octobre