Les collectivités locales et le président d’Airbus France se sont réunis le 13 octobre à la préfecture de Toulouse afin de mettre en place la « cellule de crise » destinée à répondre « collectivement » aux conséquences des restructurations prévues par l’avionneur européen.
« Nous avons fait le point et envisagé les prises de position que les collectivités territoriales, en particulier, seront amenées à prendre », a indiqué le président du conseil général, Pierre Izard, qui a défini cette réunion informelle comme « une cellule de crise ».
Lors de cette première réunion, à laquelle ont participé, sous la présidence du préfet, les conseils régional et général, la communauté d’agglomération Grand Toulouse, les maires de Toulouse, Blagnac et Colomiers, la chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (CCIT) et la chambre régionale des chambres de commerce et d’industrie (CRCCI), les différents aspects de la crise ont été abordés.
« Ca a été un échange, portant notamment sur une méthode de travail », a précisé le maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc.
« C’est une cellule politique qui a pour objectif principal « la défense de l’emploi et des sous-traitants », a-t-il ajouté.
Pour ce faire, « il sera fait un diagnostic par les instances patronales, la CCIT et l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM), pour veiller à la situation de la chaîne des sous-traitants et équipementiers », a fait valoir Bernard Keller, le maire PRG de Blagnac où se situe le siège d’Airbus. « Concernant le soutien, ce sera le rôle de l’Etat, des collectivités territoriales et des banquiers, auxquels nous demanderons de traiter avec doigté les dossiers des entreprises qui seront touchées par cette crise momentanée », a-t-il poursuivi.
A l’issue de cette première réunion, les participants ont décidé de se rencontrer régulièrement dans les prochains jours ou semaines pour « circonscrire les conséquences de la crise et assurer une veille permanente ».
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