L’enquête publique relative au projet d’implantation d’un incinérateur sur la commune de Clermont-Ferrand est ouverte jusqu’au 7 décembre. Initialement programmé pour le 25 septembre, le début de cette enquête avait été reporté par le préfet de la région Auvergne dans l’attente de tierces expertises demandées à la société Vernéa, filiale du groupe Suez.
Celle-ci a été retenue par le syndicat mixte départemental Valtom pour assurer la conception, la construction et l’exploitation de ce pôle de traitement et de valorisation des déchets ménagers.
Outre l’unité de valorisation énergétique qui livrerait sa production à EDF, le projet prévoit un système de tri mécanique et une unité de valorisation biologique.
Il concerne l’ensemble des ordures ménagères de 635 000 habitants, soit 525 communes du département du Puy-de-Dôme et du nord de la Haute-Loire pour une production de quelque 360 000 tonnes de déchets par an dont 78 % sont enfouis dans sept sites.
Tout en réclamant des solutions alternatives à l’incinérateur, les opposants à ce projet en dénoncent son surdimensionnement, son coût – estimé entre 130 et 155 millions d’euros – et sa proximité avec l’agglomération.
Sur décision du préfet l’enquête publique a été étendue au-delà de Clermont-Ferrand sur les communes d’Aulnat, Lempdes, Cournon d’Auvergne, Pérignat-les-Sarliève, Aubière et Pont-du-Château.
En théorie, le début des travaux est prévu pour le premier semestre 2007 avec une mise en service en 2009.
Dans un mois, la décision d’autoriser ou de rejeter ce projet reviendra au préfet, après avis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques.
Lire aussi la Gazette du 13 novembre, p. 20 et 21