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Emploi

Panorama de l’emploi territorial : la filière sĂ©curitĂ© passĂ©e au crible

Publié le 15/04/2013 • Par Hugo Soutra • dans : Actu experts prévention sécurité, Statuts prévention-sécurité

courbeloupe
Michael Nivelet - Fotolia.com
Effectifs, recrutements, concours, etc… La récente mise en commun des statistiques de trois organismes différents (DGCL, DGAFP, FNCDG) permet, pour la première fois, de préciser la réalité de l’emploi territorial. Le Club Prévention-Sécurité a isolé et analysé les données concernant la filière « sécurité locale ».

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A quoi ressemble aujourd’hui la filière « sĂ©curitĂ© » de la fonction publique territoriale ? S’appuyant sur le « Panorama de l’emploi territorial » publiĂ© le 4 avril et des informations complĂ©mentaires basĂ©es sur diverses statistiques (1), l’Association Nationale des Directeurs des Centres de Gestion (ANCDG) livre une photographie dĂ©taillĂ©e des dernières tendances dans la filière sĂ©curitĂ© locale.

Les effectifs

Fin 2010, l’emploi public territorial représentait plus du tiers (35%, soit 1,81 millions d’agents) des 5,2 millions de fonctionnaires. Cet effectif mesuré en « personnes » a augmenté de 0,2% par rapport à 2009, mais s’est réduit de 1,7% en « équivalent-temps-plein », du fait d’une hausse des temps partiels.

Dans ce paysage de la FPT, les effectifs de la filière sécurité ont également augmenté de 0,2% (2). Passant de 19 865 agents fin 2009 à 21 730 en 2010, les territoriaux relevant de la sécurité représentent désormais 1,2% des emplois de la FPT. Aucune donnée détaillée par filière n’est cependant disponible en matière d’équivalent temps-plein…

Faible mixitĂ© – Dans cette filière, majoritairement masculine, les femmes ne reprĂ©sentent que 21% des effectifs. Une hausse sensible : en 2005, selon le ministère de l’IntĂ©rieur, ce taux avoisinait 16%. MalgrĂ© cette hausse, la prĂ©dominance masculine tĂ©moigne des disparitĂ©s puissantes qui existent entre filières de la fonction publique territoriale : le taux de fĂ©minisation dans la filière mĂ©dico-sociale est ainsi de 96%, contre seulement 4% au sein de la filière « incendie et secours. »

La structuration par catégorie de la filière reste traditionnellement dominée par les emplois de catégories C : 92% des agents étaient en 2010 en catégorie « C », contre 92,6% l’année précédente. Alors que les effectifs de la catégorie « A » sont restés stables à 0,6%, le dynamisme le plus important est à mettre au profit des agents de catégorie « B », qui représentaient 6,8% fin 2009 et 7,4% en 2010.
Cette répartition reste néanmoins largement en deçà des chiffres de la fonction publique territoriale, puisque les centres de gestion dénombrent 9% d’agents de catégorie « A », 13% en « B » et 76% en catégorie « C ».

Les bourses d’emploi

Parmi les 53 500 offres d’emploi diffusées en 2010, 672 (3) relevaient de la filière sécurité. Soit 1,3% des offres d’emploi totales, le même ratio qu’en 2010 où 555 offres avaient été publiées. A titre de comparaison, 480 postes doivent être ouverts dans la police nationale et la gendarmerie en 2013, afin de renforcer les effectifs dans les zones de délinquance les plus sensibles, notamment les zones de sécurité prioritaires (ZSP).

Peu de recrutement interne – Concernant les recrutements de la filière sĂ©curitĂ© de la FTP, le CIG de la Grande Couronne ne dispose cependant pas du dĂ©tail par catĂ©gorie. Tout juste sait-on que globalement, la volontĂ© d’attirer des compĂ©tences poussent les intercommunalitĂ©s et les Ă©lus Ă  lancer massivement des offres Ă  destination des emplois « A » et « B » – et plutĂ´t de ces derniers en matière de sĂ©curitĂ© locale.

En ce qui concerne le recrutement interne, « peu de nominations d’agents territoriaux sont observées pour les métiers de la filière sécurité, par rapport aux autres métiers des autres filières » reconnaît-on au CIG.

Les concours

Les centres de gestion (pour les catégories A, B et C) et le Centre national de la fonction publique territoriale, le CNFPT (pour les « A+ ») ont organisé 33 types de concours en 2011, soit plus de 20% de moins qu’en 2010 (42).

Tandis que le nombre de postes ouverts dans la fonction publique territoriale en général a augmenté de 2,5% entre 2010 et 2011, et celui des lauréats de 4%, les chiffres au niveau de la sécurité territoriale sont, eux, respectivement de 85% et 48%. Et ce malgré la baisse des concours permettant d’intégrer la filière sécurité locale, où ceux concernant les garde-champêtres ne sont pas annuels (deux concours récompensant 24 lauréats sur 238 candidats en 2010, aucune session en 2011).

Multiplication des postes en catĂ©gorie « B » – 10 des 12 postes ouverts en catĂ©gorie B, pour devenir chef de service de police municipale, avaient Ă©tĂ© attribuĂ©s aux 264 participants en 2010, contre 79 des 210 postes ouverts lors de la dernière session en 2011 (sur 640 candidats cette fois-ci). Tous les postes ouverts en catĂ©gorie C, ceux de gardien de police municipale, ont Ă©tĂ© affectĂ©s aussi bien en 2010 (309) qu’en 2011 (427) mĂŞme s’il y avait moitiĂ© moins de candidats.

Alors que l’on peut remarquer une inflation de candidats pour la FPT malgrĂ© une faible augmentation du nombre de postes proposĂ©s, le constat inverse semble s’appliquer en ce qui concerne la filière « sĂ©curitĂ© locale » : s’il y a davantage de candidats qu’il y a quelques annĂ©es, ils restent proportionnellement moins nombreux en 2011 qu’en 2010. Mais vu l’augmentation du nombre de postes ouverts, les chances d’obtenir un emploi sont Ă©galement plus importantes. Alors que le poids de la sĂ©curitĂ© locale dans la sĂ©curitĂ© publique est amenĂ© Ă  se renforcer, cette tendance devrait ĂŞtre amenĂ©e Ă  se vĂ©rifier au cours des prochaines annĂ©es.

 

Cet article fait partie du Dossier

Les métiers de la sécurité publique et de la prévention

Sommaire du dossier

  1. Panorama de l’emploi territorial : la filière sĂ©curitĂ© passĂ©e au crible
  2. Directeur de « PM » : un acteur encore rare mais très demandĂ©
  3. En zone isolĂ©e, des compĂ©tences de « PM » adaptĂ©es au contexte territorial
  4. Brigadier de nuit, une mission qui correspond Ă  un choix personnel du policier
  5. Agents de surveillance (ASVP) en quĂŞte de statut
  6. Le garde-champêtre, un policier de proximité en zone rurale
  7. Brigadier Ă©questre, l’ambassadeur des policiers pour les missions de surveillance
  8. Brigade motorisée : des PM passionnés de la route pour des interventions plus rapides
  9. PM en brigade nautique, des missions variées mais parfois risquées
  10. Exercée par des passionnés, la fonction de maître-chien attend d’être codifiée
  11. Manuel Valls annonce la fusion des policiers municipaux et des gardes champêtres et plusieurs avancées sociales
  12. L’opĂ©rateur-vidĂ©o garde un oeil sur la ville
  13. Les policiers municipaux en deux-roues, pour plus de proximité avec les citoyens
  14. La polyvalence du gestionnaire des situations de crise
  15. Des professionnels de la politique de la Ville, de plus en plus diplômés, à la recherche de formation continue
  16. Coordonnateur, une fonction clé pour la sécurité et la prévention de la délinquance
  17. La médiation sociale, une profession en quête de reconnaissance
  18. L’encadrement des médiateurs sociaux s’affirme
  19. Correspondant de nuit: un dispositif de médiation qui a fait ses preuves, mais attend sa reconnaissance
  20. Des coordonnateurs éducatifs en manque de certitude

Notes

Note 01 Statistiques recueillies auprès de la Fédération nationale des centres de gestion (FNCDG), la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP), ainsi que la direction générale des collectivités locales (DGCL Retour au texte

Note 02 source : SIASP, Insee. Traitement DGAFP, département des études et statistiques Retour au texte

Note 03 source : ANDCDG, Bilan de l'emploi 2011 Retour au texte

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Panorama de l’emploi territorial : la filière sĂ©curitĂ© passĂ©e au crible

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Agent Territorial Girondin

16/04/2013 05h59

Votre étude me semble le reflet de ce qui est appliqué en Gironde au niveau des sapeurs pompiers.
En effet les sapeurs pompiers sont principalement des hommes. Les postes sont Ă  75% des catĂ©gorie C (administratifs et techniques)et les femmes sont chez les administrifs et les hommes en technique.Par contre les postes de chefs de groupement Ă  98% sont tenus par des pompiers hommes et 80% des chefs de services sont des pompiers hommes…et pendant ce temps les casernes recrutent des volontaires payĂ©s Ă  la vacation car il n’y pas suffisamment de pompiers. Les postes a pourvoir ne se font pas en internes (sauf avec un grand cinĂ©ma ) mais les dĂ©s sont pipĂ©s d’avance car afin de faire plaisir au PrĂ©sident ou a un elu membre du conseil d’administration(conseiller general ou maire) on recrute en externe(Ă©lection oblige!) LĂ  on devrait imposer un cabinet de recrutement externe avec le CV anonyme et faire des entretiens rééls peut-ĂŞtre que le personnel serait recrutĂ© pour ses compĂ©tences et non pour son relationnel.Enfin les pompiers devraient ĂŞtre davantage mis en caserne plutĂ´t que dans les bureaux afin d’ĂŞtre au plus près de l’action et des « hommes » ou alors ĂŞtre revervĂ©s dans les bureaux près une formation administrative et intĂ©grer la fillière administrative.

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