L’association « Elu/es contre les violences faites aux femmes » (ECVF) a renouvelé le 15 novembre son souhait d’une « politique globale de lutte contre les violences faites aux femmes », apportant son soutien à la revendication des féministes pour une « loi-cadre », sur le modèle espagnol.
« En France, nous avons beaucoup de lois de répression des violences, or, la spécificité d’une loi-cadre, c’est de prévenir la violence. C’est le modèle de la loi espagnole, transversale à tous les ministères », a expliqué Francine Bavay, vice-présidente (Verts) de la région Ile-de-France.
L’association ECVF, créée en 2003, soutient la proposition de loi-cadre portée par le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), qui regroupe associations, syndicats et partis de gauche.
Préparé depuis un an, le texte sera présenté le 22 novembre, et sera au centre de la manifestation parisienne organisée par le collectif, de République à la place de l’Opéra, le 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Citant le ministère de l’intérieur, l’ECVF rappelle que tous les deux jours et demi, une femme meure sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.
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